L’œnotourisme et les vins du sud-ouest :
- DUPOUY Jean-Benoît
- il y a 12 minutes
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Nous ne sommes pas dans des régions viticoles organisées comme dans le bordelais, la Bourgogne, l’Alsace, etc.
Je me rappelle une mission quand j’étais Directeur du syndicat des vins de Graves sur les routes du vin. Nous étions avec une délégation de la CCIB et du CIVB dans les années 1993/94.
J’avais été étonné de la route des vins d’alsace, la route des villages fleuris. Le touriste qui naviguait par tout véhicule était accueilli comme chez lui, il pouvait déguster les vins de vignerons associés avec les mets de produits régionaux avec bien sûr possibilité d’acheter à sa convenance sur place.
A cette époque, à Bordeaux on ne parlait pas trop d’œnotourisme. Il y a fallu des locomotives comme Daniel et Florence Cathiard, avec l’achat du château Smith-Haut-Lafitte pour changer l’image de l’accueil au château.
Depuis nombre de châteaux petits et grands proposent des thématiques diverses et variées pour séduire le touriste du monde entier à séjourner dans leur belle demeure, dormir au milieu des vignes et se réveiller le matin au son des tourterelles et au couleurs d’un ciel qui se colorie que pour vous !
C’est une activité économique devenue incontournable tant pour les vignerons, les interprofessions, le tourisme fluvial, les régions et les départements et surtout un nid d’embauche estival pour des jeunes multilingues.
Dans le sud-ouest nous pourrions dire que c’est le « camino-tourisme » les pèlerins du chemin de Compostelle qui furent les premiers touristes guidés par un chemin dessiné au milieu des vignobles ou plutôt l’inverse historiquement.
Comme le mentionne le Syndicat des vins d’Irouléguy à Saint Etienne de Baîgorry :
« A partir du XIIe siècle, les moines de l’Abbaye de Ronceveaux implantèrent un vignoble autour des prieurés d’Irouléguy et Anhaux. Le vin qui en était issu apportait du réconfort aux pèlerins qui cheminaient en direction de St Jacques de Compostelle. »
Au Pays Basque, Je ne parlerais pas d’œnotourisme comme dans les grandes régions viticoles. Ici c’est l’accueil à « Etxea » : la culture basque et son accueil festif qui sont les ingrédients d’un savoir vivre. C’est le cœur de la montagne qui parle et les jeunes vignerons font un travail exceptionnel ! Ici la première locomotive s'apelle : La Famille Brana.
Jean-Benoît DUPOUY
Saint-Jean-Pied-de-Port
Le Troubadour Epicurien ®
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